Photo : Charles Wrapner. Photo : Charles Wrapner.

Border + Anna Schimkat Ricardo Sarmiento Luis Carricaburu Béatrice Didier Les pieds au mur Europa Mon amour Travailleur du chapeau Celine Pierre Ephia Gburek Kok!Nüu! Inkubator JL Billing

16h00 - 20h00  • 
16h00 - 20h00 Jardin des Deux Rives
20h00 - 22h00 place de la Virgule COOP
Tram D «‍ ‍Port du Rhin‍ ‍»

événement facebook ici

16h00 ‍•‍ Wind ‍•‍ Anna Schimkat ‍•‍ English, Deutsch ‍•‍ DE ‍/‍ Leipzig

Les bruits du vent sont collectés et assemblés en compositions musicales et spatiales pour le projet Wind (vent en français) depuis 2010. Le vent interagit avec le présent, le passé et le futur, le vent relie les lieux et le vent ne s'arrête pas devant les frontières ou les barrières de chars. Anna Schimkat apporte pour Inact Festival des arts mutants Windharp Noises pour une performance sonore en direct sur l'espace public. Le vent se déplace toujours dans une direction. Il sera possible d'entendre ce mouvement, ce récit mobile sur le temps. Est-il possible d'entendre le passé et l'avenir de ce lieu ‍? Les sons racontent son histoire.

Venez tendre l'oreilleau jardin des deux rives pour entendre le vent à partir de 16h00 et pendant toute la durée de l'évènement.
Photo : Anna Schimkat.
Photo ‍: Anna Schimkat.
Dans le domaine de l'art sonore, Anna Schimkat travaille comme artiste plasticienne avec ses installations et ses performances. Elle compose des espaces qui aiguisent la perception et obligent à agir. Ses matériaux sonores sont des instruments qu'elle a elle-même construits et des enregistrements de terrain de son instrument principal ‍: Le monde qui nous entoure. Outre des œuvres pour l'espace public, son travail a été présenté en Allemagne lors du obPHON Hörkunsttage à Kirschau, au Kunstraum Michael Barthel à Leipzig lors du ausland à Berlin et lors du Festival für experimentelle Musik à Munich. L'œuvre d'Anna Schimkat a aussi été exposée à l'international, notamment à La Station Vastemonde (France), Goethe-Institut Syrie, 24 Gauche Series au Canada, Longbridge Light Festival Royaume-Uni et au Vadehavsfestival Danemark.

Site web Anna Schimkat

14h00 ‍•‍ Une force qui m’écrase ‍•‍ Ricardo Sarmiento, Luis Carricaburu ‍•‍ Français ‍•‍ CU ‍/‍ La Havane

Une force qui m’écrase est une expérience qui propose de mémoriser dans le corps la mesure de sa propre volonté. Les performeurs invitent les spectateurs et les spectatrices à porter un contrepoids de 13 Kg environ. Ensuite, le spectateur ou la spectatrice réalise strategiquement une déclaration spéculative pour mesurer le temps pendant lequel il ou elle porte le contrepoids. L'acte se centre sur l’engagement et se traduit dans la capacité collective de générer un nouveau regard sur les espaces publics.
Photo : Charles Wrapner.
Photo ‍: Charles Wrapner.
Ricardo Sarmiento est auteur et metteur en scène. Il travaille sur les identités migrantes, l’activisme et la sexualité, à partir de la remise en cause de la normativité et de la visibilité des corps dans notre société, avec un intérêt particulier pour le travail dans les espaces publics. Ricardo a collaboré avec Rimini Protokoll (Allemagne) et El Ciervo Encantado (Cuba). Luis Carricaburu est danseur et performer. Il s’intéresse à la danse et à la chorégraphie pour connaître et créer dans la réalité un autre savoir que celui du discours et des images. Il recherche et questionne la place du corps comme champ de bataille, instrument pour l’idéologie mais aussi lieu délibération. Issu de la formation danse contemporaine de l’Université des Arts de La Havane, il a été interprète danseur de la compagnie nationale Danza Contemporànea de Cuba qui fonctionne sur le principe d’invitations de chorégraphes cubains et internationaux, avec laquelle il a tourné dans le monde.

16h00 ‍•‍ Into Your Life Strasbourg ‍•‍ Béatrice Didier ‍•‍ Français ‍•‍ BE ‍/‍ Bruxelles

S’ancrant dans la ville et ce qui la traverse, Béatrice Didier écrit sur des feuilles d’arbre questions ou poèmes sous forme de haïkus. De manière invisible, ces feuilles seront «‍ ‍aban-données‍ ‍» dans l’espace public, invitant celui ou celle qui la découvre à réobserver ou réécouter ce qui l’entoure, à se questionner, voire à répondre à l’artiste via la voie postale. C’est là que l’interaction pourra avoir lieu. Dans un temps décalé, intime. Hors du monde virtuel. Un peu à l’instar de ce que Raoul Vaneigem propose lorsqu’il définit la poésie comme une arme absolue de la vie humaine.

Au jardin des deux rives,
des feuilles abriteront des poèmes visibles. Ils seront marqués à 16h00 jusqu'à leur disparition.
Photo : Béatrice Didier.
Photo ‍: Béatrice Didier.
Après des études au Conservatoire de Bruxelles et plusieurs projets en arts de la scène, c’est la rencontre avec Monica Klingler puis Boris Nieslony en 2005 qui a amené Béatrice Didier vers l’Art Performance, devenu son principal médium de création artistique. Son travail a été présenté dans différents festivals, plateformes et galeries au Bangladesh, en Birmanie, Chine, Inde, Mexique, Finlande, Irlande, Espagne, Allemagne, Autriche ou encore en Belgique où elle réside. Par ailleurs membre de PAErsche en Allemagne et de Ricochets en Belgique, elle fut curatrice/co-organisatrice de la plate-forme d’Art Performance ACTUS pendant plusieurs années.

Site web de Béatrice Didier

16h00 ‍•‍ Cartes sur table ‍•‍ Les pieds au mur ‍•‍ Français ‍•‍ FR ‍/‍ Strasbourg

Cartes sur table est une performance ludique et participative, dans laquelle se mêlent statistiques, cartographie et jeu coopératif. À l'aide de cartes colorées et d'un mobilier qui se déploie en large plateau de jeu, le collectif Pieds au mur propose de courtes réunions aléatoires et éphémères. Trois par trois, les spectateur·rice·s joueront ensemble à nommer ce qui fait d'elleux un groupe, une constellation d'individualités multiples. À chaque nouvelle équipe, la cartographie des spectateur·rice·s d'INACT Festival des arts mutants se précise, formée des singularités du public qui la dessine.

Pour découvrir ce jeu, vous pourrez venir à partir de 16h00 jusqu'à la fin de l'évènementau jardin des deux rives.
Photo : Pieds au mur.
Photo ‍: Pieds au mur.
Les Pieds au mur sont trois femmes scénographes. Elles bâtissent leurs projets in situ à partir des lieux dans lesquels elles interviennent. Elles invitent leurs spectateur·rice·s à jouer à l'intérieur du cadre qu'elles ont pensé pour elleux, et leur proposent d'expérimenter une réalité "en miniature", de s'inventer des règles, de faire micro-société.

17h00 ‍•‍ Hohop L’Europe ‍•‍ Europa Mon amour ‍•‍ Français ‍•‍ FR

Hohop L’Europe, entreprise culturelle strasbourgeoise entretient un lien ténu France-Allemagne-Pologne avec du temps partagé, des mots et la volonté d’aller vers l’autre.

La performance prendre placeau jardin des deux rives pour 17h00.
Photo : Europa mon amour / Barbara Roger.
Photo ‍: Europa mon amour ‍/‍ Barbara Roger.
Poursuivant une recherche en anthropologie dans l’espace Berlin-Bardenbourg (2004-2019), Barbara Roger alias Europa mon amour crée une performance sur la frontière franco-allemande.

17h00 ‍•‍ Veskargo ‍•‍ Travailleur du chapeau ‍•‍ Français ‍•‍ FR ‍/‍ Strasbourg

Le Veskargô est une créature vivant dans un imaginaire matérialisé dans la réalité; le monde dur. Comment créer un véhicule en pleine nature ‍? Comment dessiner, faire de la vidéo, habiter sur un engin à pédale ‍? Le TriKargô, véhicule électrique à pédale en construction transportera un inframince veskargesque et performatif au sein du Festival des Arts Mutants.

Pour en découvrir davantage sur cette étrange véhicule, directionle jardin des deux rives à 17h00.
Photo : Travailleur du chapeau / Guillaume Marx.
Photo ‍: Travailleur du chapeau ‍/‍ Guillaume Marx.
Depuis le début de son activité artistique en 2007, les créations de Guillaume Marx, alias Travailleur du chapeau, sont contraintes par une volonté de mettre l'écologie avant l'art. En sort un véhicule multiforme évoluant selon les aléas de l'inframince. La logistique sans pétrole devient une performance.

18h00 ‍•‍ PERSISTANCES ‍•‍ Celine Pierre, Ephia Gburek ‍•‍ Français, English ‍•‍ FR ‍/‍ USA

PERSISTANCES est une performance inédite conçue par la compositrice Celine Pierre et la chorégraphe Ephia Gburek. Des sons organiques entrent en résonance avec une forme de poésie et d’étrangeté du monde végétal, se mêlent à un rhizome sonore composé par Celine Pierre. Ces éléments laissent surgir «‍ ‍une manifestation sans intention et sans communication d’une essence du monde‍ ‍» qui creuse la terre et le temps.
Hannah Arendt, dans «‍ ‍Walter Benjamin‍ ‍»

Cette performance aura lieu à 18h au Jardin des Deux Rives

En lien avec le workshop PERSISTANCES
Photo : Celine Pierre.
Photo ‍: Celine Pierre.
Celine Pierre, compositrice visuelle et sonore française, est diplômée du CRR-Reims en électroacoustique avec André Serre Milan et de l’ENSBA-Paris en multimédia et performance avec Marina Abramovic. Ces dernières années, elle se concentre sur la réalisation de traversées visuelles et sonores prenant la forme de films-essais, d’oratorio vidéo, de performances. Elle y interroge des sujets à la fois poétiques et politiques, autour de réflexions sur la manière dont nos sociétés contemporaines prêtent attention à l’autre - à l’étranger comme au végétal.

Site web de Celine Pierre

La chorégraphe Ephia Gburek est diplômée de l’Université de Columbia à New-York (USA). Dès le début de sa formation, elle s’intéresse aux danses rituelles et traditionnelles du Ghana, Japon et Indonésie. À partir de 2007, l’instabilité du corps et son rapport à l’environnement l’amènent dans une recherche artistique en Europe. Depuis, elle explore les limites entre l’individu et le groupe, le corps et l’objet, le rêve et le quotidien. L’intersection entre les pratiques artistiques telles que la danse, le cinéma, les arts visuels, la musique et l’architecture caractérise son travail des dix dernières années.

Ephia Gburek a été accueillie par THE LAND/an art site (USA), Theater Training Initiative (London), Mime Centrum Berlin, Exploratorium Berlin, Antagon theaterAKTion (Frankfurt), Nordic School of Butoh (Copenhague), et RAMDAM (Saint-Foy-les-lyons).

Site web Ephia Gburek

19H00 ‍•‍ Traduit du Silence ‍•‍ Kok!Nüu! ‍•‍ Français ‍•‍ FR ‍/‍ Strasbourg

Avec Traduit du Silence, Kok! et Nüu! explorent le lit de Joë Bousquet. Poète blessé, paralysé depuis la Guerre. Son esprit déborde de lumière et d'obscurité. Munis de leurs corps et de leurs machines, ils cherchent à entendre, partager, traduire l'écriture d'un esprit habité. Qui sont les monstres de ses nuits? Quelle est cette ombre qui le suit ‍?

Les fantasmes, la matière première, donnent lieu à des explorations dans l'entre-monde du rêve et de la réalité.
De lectures en écritures, les images se créent. Des paysages sonores émergent, donnant vie à l'invisible.
Synthétiseurs, micros, objets sensibles,… tout est outil pour traduire les impressions qui nous échappent.*

Découvrez ce moment d'entre-monde à la place de la Virgule Coop à 19h00.
Photo: Kok!Nüu!, Émilie Kohler et Vivien Knuchel.
Photo: Kok!Nüu!, Émilie Kohler et Vivien Knuchel.
Kok!Nüu! est un binôme de créateur.ices attaché.es à l'expression des corps sordides et cassés.
Émilie Kohler est Kok!, elle porte une insatiable curiosité aux images et aux mots.
Vivi Knuchel est Nüu!, iel explore les paysages sonores possibles, est sensible aux bruits et aux rythmes qui font vibrer les tripes.

19h30 ‍•‍ Les Mutants ont des oreilles  ‍•‍ Inkubator, JL Billing ‍•‍ Français ‍•‍ FR

Biomonophonique wave, ping pong hétéroclite, minimal wave, post punk. Le duo Inkubator et JL Billing nous embarque d’un pas décidé dans un environnement sonore électronique singulier. Ces sons nous rappellent une époque où la musique électronique balbutiait dans des hangars pour rêveurs avertis.
Venez écouter leur musique à la place de la Virgule Coop à 19h30.
Traversons avec eux ces paysages sonores tout en douceur ‍!

Pour découvrir plus sur leur travail, rendez-vous ici.

CO-MODIFICATION

Festival ‍•‍ Recherche ‍•‍ Performance CO-MODIFICATION

La thématique 2024 fait référence au terme anglais «‍ ‍commodification‍ ‍» à savoir la marchandisation des ressources naturelles, qui est aujourd’hui un véritable enjeu politique à l’aune de la raréfaction de celles-ci. On pourra aussi imaginer des détours et des enjeux au cœur de la pratique performative qui a été dans les années 70 une réaction à marchandisation tout azimut des productions artistiques absorbés par l’économie de marché.

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