Ardantes Marina Dubia Adina Ochea Fiona Chaudon Compagnie Art mel' Camille Lacroix Théa Soti Orakle Ngoy Falonne Mambu Sarah Solo

19h-01h  • 
Adresse ‍: 10 rue du Hohwald, 67000 Strasbourg
Tram ‍: Ligne B, arrêt Laiterie
Bus ‍: Lignes C1, C6, N3 ‍; arrêt Laiterie
Billet ‍: 5-10 €
BILLETERIE EN LIGNE

Ardantes, c’est la rencontres de femmes artistes, issues de différentes communautés et parcours, qui, dans un espace réflexif, interrogent les places, les rôles, et les contingences qu’elles sont amenées à traverser. Un travail de voix, de rythme, et de mots qui du cloisonnement à l’ouverture portera des positions sensibles et radicales.

19h30 ‍•‍ Implication Studies, or Performance for Englishmen ‍•‍ Marina Dubia ‍•‍ Performance, conférence ‍•‍ BR ‍/‍ Copenhague

Marina Dubia agit (répète, opère, fait son chemin) entre les arts visuels, la danse et le discours. Elle travaille avec la chair (un corps qui vibre et bouge), les os (structures de soutien critiques) et la poussière (matière du monde). Marina est titulaire d'une maîtrise en beaux-arts de l'Académie d'art de Copenhague et a participé au PACAP 4 - Programme avancé de création pour les arts performatifs à Fórum Dança, Lisbonne. Parmi ses expositions récentes, citons The Voice of my Own Echo (O-Overgaden), Fear and Fauna (ARIEL Feminisms), (be)longing (Hverdag Books) et Transition Exhibition (Kunsthal Dahlem). Ses recherches actuelles portent sur les relations chorégraphiques entre l'agression et la joie.
J'appelle "études d'implication" une réflexion commune avec les images, une esquisse des relations entre "comment suis-je arrivé ici" et "qu'est-ce que je fais avec ça ‍? Comment nos trajectoires privées se transforment-elles en perspective collective et s'inscrivent-elles dans l'Histoire pour construire un futur ‍? Pour le festival des arts mutants je tisse ensemble les chemins de voyage des corps et des marchandises, de mon corps en tant que marchandise. Le titre alternatif, "performance for englishmen", en fait une œuvre suspecte ‍: au Brésil, nous disons que l'esclavage a été aboli "for the englishmen to see" ‍: c'est-à-dire uniquement sur le papier.

20h15 ‍•‍ Le projecteur de petits sacrifices  ‍•‍ Adina Ochea ‍•‍ Art Performance ‍•‍ RO ‍/‍ Aubervilliers

Plasticienne et performeuse, Adina étudie à la Gerrit Rietveld Academy d’Amsterdam après un bachelor d’histoire de l’art et d’un master en littérature de l’université de Münster en Allemagne. 
Adina nous offre une lecture engagée de son parcours et de sa féminité, en résonance avec les réalités sexistes rencontrées par les femmes dans leur propre intimité. Son œuvre éclectique raconte la souffrance, l’invisibilité, l’étouffement, la fragilité, mais aussi la tendresse et la beauté des petits détails. La sensibilité rare de son œuvre ainsi que son engagement politique font d’Adina Ochea une artiste contemporaine à ne pas rater.
Le projecteur de petits sacrifices éclaire les petits sacrifices invisibles qui nous entourent. 
Il crée aussi des nombreuses questions: c’est quoi un sacrifice, quand est-ce qu’il devrait être considéré comme petit, reste-il toujours petit s’il se répète des centaines de fois, qui est encouragé à le faire et pourquoi, y a-t-il des limites aux sacrifices ou pas, sont les sacrifices invisibles ou invisibilisés ‍? 
Venez les voir, ils sont beaux, surtout quand ils sont faits par les autres.

21h00 ‍•‍ Péripétie d’une cage  ‍•‍ Fiona Chaudon, Compagnie Art mel' ‍•‍ Théâtre, chant ‍•‍ FR ‍/‍ Colmar

la COMPAGNIE ART MEL' est née en février 2020, du désir d’approfondir la recherche autour de la voix improvisée selon l’approche du Roy Hart Théâtre. Après sa Maîtrise en Histoire de l’Art en 2004, Fiona Chaudon se rend à Bruxelles pour se former en théâtre et en mise en scène à l’Ecole Internationale de Théâtre Lassaad (pédagogie Jacques Lecoq). En 2011, elle se glisse dans la comédie lyrique et burlesque Divas de la compagnie Vocalise Trio. Sur ce même concept de spectacle humour et opéra, Fiona crée Le Récital (2014) avec la Cie Sorella (68) et La Tournée (2018), mis en scène par Etienne Bayart. Parallèlement, Fiona s’intéresse aux spectacles jeunes publics: elle créé Au fil des cailloux (Cie ARYA 68), Jeanne de Songe (Cie Juste-bien Placée 67) et Roule galette et Konta (Cie les ritournelles 68).
Péripéties d'une cage est né en février 2023, du désir d’approfondir la recherche autour de la voix improvisée selon l’approche du Roy Hart Théâtre. La voix est émotion pure, elle sort des codes stylistiques, elle naît dans l’instant en lien à un état, une image, un ressenti et toujours intimement reliée au corps et au mouvement.
L’enjeu sera de conserver, à la scène, une part de cet inattendu, incontrôlable et un peu magique inhérent à l’improvisation: le spectacle suit un canevas et sert un propos mais l’essentiel est mis entre les mains de l’instant et de ce qui émerge de la rencontre avec le public. Cela crée une fragilité mais c’est aussi se saisir de la force du spontané, de l’émotion vive. Être sur le fil de l’instant, guider et être guidée par sa voix en lien intime avec soi et avec le public.
Fiona Chaudon vous invite, à travers cette performance artistique, à suivre le parcours d'une femme qui se débat avec ses enfermements et va chercher dans le souffle, le son, la voix et les mots une négociation avec les murs de sa prison. Se mettre en mouvement, explorer le corps, le coeur, les poumons, sortir de ses cages, interroger ses cicatrices, traverser l'espace et se sentir libre, libre d'être qui nous sommes dans nos failles et fragilités. Plonger dans le flux des mots, du mouvement, de la voix et laisser passer la lumière. Chacun pourra y vivre quelque chose touchant à sa subjectivité; l'art est une proposition.

21h45 ‍•‍ Transformateur destiné à utiliser les petites énergies gaspillées - #1 Générateur de tensions ‍•‍ Camille Lacroix ‍•‍ Art Sonore ‍•‍ FR ‍/‍ Paris

Camille Lacroix étudie la scénographie à l'ENSAD et la composition de musique électroacoustique au CRD de Pantin. Elle évolue actuellement entre les champs de la musique, des arts plastiques et de la performance. 
En 2022, elle commence à travailler sur un projet pluridisciplinaire autour d’un texte de Marcel Duchamp ‍: « Transformateur destiné à utiliser les petites énergies gaspillées », qui se décline sous la forme d’une collection de pièces sonores, d’un livret illustré, et désormais de formes performatives pour lesquelles elle crée des dispositifs sonores inhabituels.
Ready-made vivant et haut-parlant à basse performance énergétique.

Générateur de tensions ‍: Dipôle capable d’imposer des tensions, aux bornes d’un dipode. L’afflux massif de charges négatives à travers les zones réflexes, inhibe la circulation énergétique en saturant les méridiens, et entraîne un enrayage durable des mécanismes homéostatiques. Les tensions générées sont réinterprétées sous forme de sonorités liminaires, quasi subliminales, mais persistantes. La résistance psychique de l’auditeur est ainsi mise à l’épreuve par une mise sous pression acoustique subtilement abusive.

22h30 ‍•‍ Thea Soti + Chorale: Voix recyclées ‍•‍ Théa Soti ‍•‍ Art sonore, voix ‍•‍ FR ‍/‍ Paris

Théa Soti est une musicienne électronique, travaillant avec le chant expérimental, le live-processing et la performance. Elle interroge la signification contemporaine du genre binaire, de l’héritage culturel géographiquement défini, des frontières, des codes sociaux traditionnels, explorant ainsi les identités virtuelles et posthumaines à travers la voix. Elle fait des tournées internationales et a été invitée en tant qu'artiste en résidence à Balassi Institute Brussels, Tarabya Cultural Academy à Istanbul, Cité à Paris, ou Montevidéo á Marseille. Elle été artiste SHAPE+ á 2022/2023. Son premier album solo ØVER+ est sorti sur le label expérimental parisien Planisphère.
Comment le sentiment d'une communauté change-t-elle lorsque ses voix sont modifiées: Chantent-ils différemment? Agissent différemment? Les voix recyclées posent également une question plus profonde concernant notre identité, nos capacités humaines et notre solidarité.

23h30 ‍•‍ Et Si… ‍•‍ Orakle Ngoy, Falonne Mambu, Sarah Solo ‍•‍ Rumba, Slam, Art Performance ‍•‍ RDC ‍/‍ Kinshasa

Yowa ngoy yollande dite Orakle ngoy, artiste Musicienne de la RD Congo, son travail se conforme aux différents modèle du «LANGAGE‍ ‍» entre la performance et le discours, le slam, la plaidoirie et la poésie. Dans un style de déclamation propre a ses origines dénommé Muyenga, tout en questionnant autour d’elle même à propos de la condition de la femme. Dans ses textes, elle met en lumière les réalités de la vie a Kinshasa, en République démocratique du Congo et la raconte du point de vue particulier des femmes. Elle rappe sur le sexisme et la discrimination sexuelle et appelle au respect des femmes en général et congolaises en particulier. Son Art est un outil d’activisme, et ses mots, prennent la place des maux, qui rongent des vies. Créatrice et coordinatrice du collectif AFRIKA DIVA, qui œuvre dans l’émergence et l’autonomisation des femmes artistes, et qui porte depuis 6 ans cette année, le festival YAMBI CITY qui prend lieu chaque année à Kinshasa.
Une carte blanche proposé à Orakle Ngoy et 2 artistes femmes, représentante du coillectif Afrika Diva. Elles mêlent les mots, la performance aux racines congolaises et propose «‍ ‍leurs regards sur le monde d’aujourd’hui à travers des textes introspectifs, poétiques, et teintés d’humour». Les mots sont portés par l’alchimie musicale de la rumba congolaise a travers la guitare de Sarah solo, membres du groupe mythique congolais le wenge Musica maison mère. Un voyage poétique, et visuel, qui se révèle peu à peu et mets en lumière les réalités de la vie en République Démocratique Du Congo et le raconte du point de vue particulier des femmes. Tout en se questionant sur, les pourquoi, le comment des chose, à quel moment allons-nous prendre le contrôle de notre histoire ‍? l’attente semble paradoxale et futile, mais si seulement on essayait ‍? Les mots prennent leur envol.

CO-MODIFICATION

Festival ‍•‍ Recherche ‍•‍ Performance CO-MODIFICATION

La thématique 2024 fait référence au terme anglais «‍ ‍commodification‍ ‍» à savoir la marchandisation des ressources naturelles, qui est aujourd’hui un véritable enjeu politique à l’aune de la raréfaction de celles-ci. On pourra aussi imaginer des détours et des enjeux au cœur de la pratique performative qui a été dans les années 70 une réaction à marchandisation tout azimut des productions artistiques absorbés par l’économie de marché.

INACT entretient les affinités qui rendent ses actions possibles
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