Distance, Anna Schimkat, INACT 2019. Photo : Patrick Lambin Distance, Anna Schimkat, INACT 2019. Photo : Patrick Lambin

Anna Schimkat  •  Distance

Festival
2-4 et 17 mai 2024
Arts Mutants
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Anna Schimkat travaille essentiellement l’installation et la performance. La recherche scientifique est la base processuelle de ses créations qui l’amène à déterminer des processus, causes et règles des réalités naturelles, sociales et culturelles.

Conçu comme une enquête, C8H11NO2 juxtapose chaque jour de manière non intentionnelle les bruits de fond et oscillations immanentes telles que les résonances de Schumann ou le son de Pulsar. Le rythme de l’eau ruisselante fait face au bourdonnement du bruit blanc tentant de localiser le seuil d’aperception. La plasticienne nous invite à apprécier un montage expérimental sur la cognition et la mesure de la perception. Dans le domaine émergent des neurosciences; Valorie Salimpoor a montré récemment comment la musique influence les circuits émotionnels du cerveau humain. Alors que le bruit blanc, les signaux aléatoires, ne déclenche aucune activité ‍; les notes pures, en un motif aléatoire mais structuré, conduisent à la plasticité corticale. Leibniz, «Philosophie de l’esprit» distingue la réception, perception et aperception. La réception étant la détection passive de stimuli par des récepteurs physiologiques, la perception, un apport d’impressions ou des stimuli sans traitement cognitif et l’aperception comme l’écoute passive ou le reflet de l’état interne.
Mais où commence le son et son traitement conscient?

Distance, Anna Schimkat, INACT 2019. Photo : Patrick Lambin
Distance, Anna Schimkat, INACT 2019. Photo : Patrick Lambin
INACT entretient les affinités qui rendent ses actions possibles