Je me tiens en position de chien (un peu à la Oleg Kulik) en face d'une sculpture a mon effigie, sorte de chien de faïence. Le jeu de regard entre moi et cet objet inanimé, se regarder en chien de faïence, induit une forme de méfiance dans cette position de garde, autant qu'une passivité.
Le jeu de Narcisse s'inverse, ce n'est plus un homme qui se regarde dans un miroir sauvage, l’eau d'une rivière, mais un homme/bête qui se regarde dans l'inaction, l'incapacité de bouger.
La sculpture est réalisée en partenariat avec le sculpteur Thomas Perrin.
Claude Boudeau explore la dimension tragique de l’homme, renversé, bousculé, jeté sur le sol par la perte de son équilibre, de sa raison humaine. Principalement articulé autour de la performance, Claude engage son corps dans une confrontation tantôt sensuelle, tantôt révoltée face à son environnement, lui permettant de renouer avec une part d’animalité.



