18h30 • Rompre la nuit • Tierstein • Performance • FR / strasbourg
Tierstein est un duo d’artistes formé par Zoé Kiner-Wolff et Manon Pourcher. Tier pour animal et Stein pour pierre, ce mot découvert au château du Haut-Koenigsbourg en Alsace tisse un lien entre leurs univers artistiques.
Iels mêlent dans chaque pièce leurs matériaux de prédilection – la kératine et le minéral – qu’iels collectent et assemblent dans une réflexion autour du vivant et du corps. Ainsi iels créent des êtres-objets hybrides à la fois bijoux, parures, êtres. Dans une perspective animiste qui leur est chère, iels ouvrent la porte vers une sensibilité des objets, au seuil d’autres façons d’être vivant.
21h30 • d'HOMMestique • Kiki DeGonzag • Art performance • FR / Mulhouse
Née en 1984 à Mulhouse. Diplômée de la HEAR Mulhouse en 2006. Après un parcours de 10 ans dans la médiation culturelle et l'art-thérapie, renoue avec une pratique artistique en 2016. Résidente à MOTOCO depuis 2018, explore le dessin, l'écriture, la broderie et la création de costumes pour la performnce. Collabore depuis 2022 avec l'artiste photographe et vidéaste Florent Ruch. Leur collectif Wandern développe un travail de recherche sur l'objet visuel et la performance. Aujourd'hui Kiki DeGonzag se consacre essentiellement à l'art du mouvement.
22h30 • Désincarnée • Nathania Périclès • Art performance, Théâtre • HT / Strasbourg
Née à Port-au-Prince (Haïti), Nathania Périclès est scénographe, performeuse et plasticienne. Elle a été l’un des lauréats dans le cadre du programme de résidence « Par 4 chemins 2014 ». Elle réalise une création avec l’équipe Scéno urbains (ScU2) sur l’enfermement et la prison des femmes au festival quatre chemins. Diplômée en 2016 à l’ENARTS en arts plastiques, elle réalise plusieurs ateliers dans le cadre du programme «théâtre dans les écoles » avec l’association 4 chemins. Elle expose ses peintures à Montréal et dans d’autres espaces en Haïti. Prix scénographie SAS-3b 2021 à la haute école des arts du Rhin.
Cette création est un prétexte pour aborder les nombreuses problématiques liées à la beauté et à l’esthétique de la femme noire. L’idée est de raconter ces problématiques à travers cette performance.
Pourquoi faire une tresse ? Parce que dans certaines écoles en Europe et dans les caraïbes les élèves (en particulier les filles) n’ont pas le droit de faire des tresses malgré toutes les difficultés qu’elles rencontrent le matin pour se coiffer en raison de leurs cheveux souvent crépus. La coiffure pour les femmes de manières générale et en particulier les femmes noires représente une façon de se raconter et de se dire. On critique très souvent les femmes sans penser à leur liberté d’expression ou même sans les questionner à ce sujet à travers le monde. la façon d’être ou de pas être quand on est dans la peau d’une femme est née d’une réalité plus complexe que ce que l’on peut imaginer.
