00h01 • karma • Cynthia Montier, Abdul-Hadi Yasuev • Russe, Français • FR / Metz, RU / Argun
Une performance inédite autour des notions d’autodéfense, de croyance et d’authenticité en contexte de privation de liberté.
Le karma de « karman » en sanskrit signifie l’« acte » ou l’« action » liée à l’existence d’êtres sensibles et à la somme de leurs mouvements. La notion oppose ainsi la force d’un sort rétroactif à celle d’un pouvoir d’action à la fois symbolique et effectif. Si la justice signifie quand le discours fait acte, l’acte symbolique porte à travers le karma la valeur d’un discours immatériel.
Entre le sort et le jugement, entre le discours et l’acte, karma prend la forme d’œuvres immatérielles associées à des objets entretenant pour chacun d’eux, une relation plus ou moins directe avec les politiques migratoires.
Le karma de « karman » en sanskrit signifie l’« acte » ou l’« action » liée à l’existence d’êtres sensibles et à la somme de leurs mouvements. La notion oppose ainsi la force d’un sort rétroactif à celle d’un pouvoir d’action à la fois symbolique et effectif. Si la justice signifie quand le discours fait acte, l’acte symbolique porte à travers le karma la valeur d’un discours immatériel.
Entre le sort et le jugement, entre le discours et l’acte, karma prend la forme d’œuvres immatérielles associées à des objets entretenant pour chacun d’eux, une relation plus ou moins directe avec les politiques migratoires.

Au croisement de l’art conceptuel, de la croyance et du droit, leur travail s’attache à la place de la croyance et à la passation de récits et cultures immatérielles en contexte d’exil. L’un demandeur d’asile en procédure Dublin, l’autre, de citoyenneté française reconnue par l’État, iels expérimentent ensemble les liens sensibles et les porosités juridiques entre des réalités matérielles et immatérielles protégées par le droit.
00h02 • Foyer sans perspective • Arthur Ménard-Salis • Français • FR
Jacques-Michel est un fonceur et il déteste les déformations de perspective. Au début des années 2000, il a investi dans une maison dépourvue de volumes au milieu de nulle part avec son épouse Jacqueline-Micheline et ses 7…11…14…999999 filles ? Enfin, c’en est fini des cubes ! Et la famille roulera les vêtements en escargot plutôt que de les ranger dans d'énièmes parallélépipèdes domestiques. Avec ma cravate trop grande de promoteur immobilier, je vais vous raconter son histoire et comment la voiture à boudins a révolutionné ce déménagement hors du commun.

00h03 • Il y a tant de mètres entre toi et moi • Paul Gosset • Français • FR
On devait se rendre là bas, mais on s'est perdu dans le champ qui borde la d156 Il s'agissait ensuite de déterminer où se trouvaient les bordures. Où il s'arrête, où il commence ? Dans un deuxième temps, j'ai trouvé que j'étais trop loin de toi. Au loin l'A27 ronfle. Mais c'est trop loin. On est repartit vers la fin.

00h04 • Psycho Taxi • -C-i-e-l- & Flamme • Français • FR
Par une nuit noire sans lune, vous êtes installé dans une voiture. Ce projet s’appelle Psycho Taxi. Il présente une expérience de voyage. Pour convoquer le destin, nous effectuons un tirage au sort. Parmi 160 possibilités de scénarios potentiels, le destin désignera les éléments composant la performance. Souhaitez-vous faire une expérience de rêve ? Savez-vous que pendant que vous dormez, votre âme peut rêver ? Vous pouvez facilement oublier ce rêve lorsque vous vous réveillez. Bientôt, votre âme sera prête. Le taxi pourra enfin démarrer. Et imperceptiblement se lèveront les vents du hasard.

Nicolas Faigniez est un musicien autodidacte qui joue du clavier, de la guitare et de la M.A.O. pour une musique atmosphérique et minimaliste accompagnée de bandes sonores. Il est largement influencé par le travail de Leland Kirby (The Caretaker), Bohren & der Club of Gore et d’Erik Satie.
Anaïs Scherrer est poète et performeuse diplômée des Beaux-Arts de Toulouse en 2014. À la frontière de la photographie, de l’écriture, du concert, du cinéma, de la proposition plastique et de la réflexion philosophique, sa matière est l’instant. Ses mots sont des aphorismes captés dans la réalité pour une poésie parlée dans la tradition du spoken word. Elle revendique ses références parmi Patti Smith, Genesis P-Orridge et David Lynch.
00h05 • FAKE • Manuela Bachmann Bernasconi • Français • CH
Regardez FAKE sans crainte. Les règles changent et succombent en riant. La chair manifeste son honnêteté et la danse prend place comme un rite collectif transformateur et carnavalesque. FAKE utilise un sentiment de légèreté et de frivolité, un espace d'humour quotidien, pour atteindre l'étrange réalité de la transformation comme un besoin, de sentir et de percevoir, d'être vivant.
